Publié le 02 Mai 2025
Dès 2025, le Diagnostic de Performance Énergétique pourrait entrer dans une ère de tolérance zéro.
Sous l’impulsion de la ministre Valérie Létard, un bouclier réglementaire se déploierait pour fiabiliser le label énergétique.
Ces mesures formerait la nouvelle charpente du dispositif:
- Une intelligence artificielle scruterait chaque ligne de milliers de rapports afin de détecter incohérences et fraudes.
- Les contrôles sur le terrain seraient triplés : les diagnostiqueurs devraient prouver leur rigueur ou pourraient être suspendus dix-huit mois.
- Chaque DPE porterait un QR code d’authenticité, vérifiable en un simple scan depuis un smartphone.
- La géolocalisation embarquée attesterait que le professionnel se serait bien rendu dans le logement inspecté.
- L’affichage instantané, souvent dicté par la pression commerciale, serait bloqué jusqu’à vérification automatisée.
- Un ordre professionnel, à l’image de celui des architectes, structurerait la filière et protégerait le consommateur.
- La formation initiale deviendrait un véritable cursus post-bac afin d’ancrer technique et éthique dès l’entrée dans le métier.
- Sans DPE certifié et tracé, l’accès à MaPrimeRénov’ pourrait être refusé, gelant ainsi certains projets de rénovation.
- Un diagnostic frauduleux pourrait désormais annuler une transaction ou invalider un bail, renforçant la sécurité juridique.
Les éditeurs de logiciels, en coulisses, peaufinerait déjà leurs mises à jour : IA, cachet QR, signature numérique horodatée. Propriétaires prudents feraient contrôler leurs anciens diagnostics via un « flash-check » pour éviter toute déconvenue future. La traçabilité accrue tendrait à stabiliser les tarifs en réduisant les dérives et rétablirait la confiance des particuliers.
Sur le plan écologique, un DPE plus fiable orienterait mieux les travaux vers les véritables passoires thermiques.
Le calendrier prévoirait un premier jalon dès septembre 2025, puis la géolocalisation obligatoire au printemps 2026.
À terme, le DPE deviendrait aussi infalsifiable qu’un passeport biométrique, pivot incontournable des transactions immobilières.
Plus qu’un simple formulaire, il se muerait en pièce maîtresse de la transition énergétique et en gage de sécurité pour tous.
Le compte à rebours serait lancé : propriétaires, professionnels et acquéreurs devraient bientôt jouer cartes sur table.